Mariage et divorce dans l’Egypte Antique (1)

Jeudi 07 Février 2019-00:00:00
' Magdi Chaker

Les Égyptiens sont les premiers à connaître le mariage et y ont posé des conditions. Le futur époux présentait à sa fiancée la bague de fiançailles en or. On l’a trouvée dans la législation des anciens Égyptiens, et on l’appelait «l’anneau de Baath» puisque l’union maritale est une union éternelle. Cette alliance est placée dans la main droite - tout comme il l’est maintenant - et après le mariage elle passait à l’annulaire de la main gauche. L’Égyptienne était mariée à un Égyptien parce que la culture sociale de cette époque était très marquée par le nationalisme et le narcissisme, les Égyptiens se considéraient comme des nobles tandis que le reste de la population était pour eux des pasteurs et des délinquants qui n’atteignaient pas ce niveau de noblesse. Cela se traduit par le rejet du roi égyptien “Amenhotep III”, à qui le roi babylonien (Kadashman Enlil I) a demandé d’épouser une princesse égyptienne, en ces termes: « Je n’ai jamais envoyé de princesse à un étranger auparavant » Alors que le mariage de l’Égyptien avec les étrangers était autorisé, ceci prouvé par le mariage d’Amenhotep III avec la princesse Mitnih. En plus des dizaines de jolies filles qui lui avaient été envoyés en cadeau par les princes de Syrie; et Ramsès II, qui avait lui aussi une femme hittite. Le mariage était la simple concrétisation d’un désir mutuel de vivre ensemble et de fonder une famille ; le « mariage » se réduisait alors au simple fait d’habiter sous le même toit. Pour ce faire, il semble que nulle procédure administrative ni religieuse n’ait été requise. La littérature égyptienne antique nous a montrés comment les parents exhorteraient leurs enfants à se marier dès leur plus jeune âge s’ils le pouvaient. Tel le vizir PtahHotep qui a dit à son fils : « Si tu es un homme de qualité, fonde ta demeure ». Ainsi que le scribe Ani [Nouvel empire égyptien] qui a conseillé son fils, étant jeune, de prendre femme pour avoir des enfants.